Atari
Atari durant ses débuts n’a pas tant été connu pour ses jeux extraordinaires que pour une force de vente impressionnante en termes de publicité et surtout de manœuvres financières. Ray Kasar, missionné par Warner sera l’ambassadeur de cette politique agressive.
Une entreprise agressive qui écrase le marché
Si Nolan Bushnell sera le père d’Atari et lui donnera une âme, son successeur Ray Kasar misera lui sur les coups de poker financiers pour écraser une concurrence souvent plus inventive que lui. Son arrivée se fait dans des conditions particulières.
En 1977, alors qu’Atari sort la 2600, révolutionnaire pour son système de cartouches de jeu interchangeables, un obscur fabricant de semi-conducteurs tente lui aussi de lancer sa propre console : la Channel - F. Afin de s’assurer que personne ne vienne prendre une part de son gigantesque gâteau, Atari offrira à Warner Bros de se laisser racheter à un prix dérisoire. L’alliance aura lieu, créant une entité commerciale surpuissante balayant toute concurrence possible. Aujourd’hui, personne ne se souvient de la Channel - F.
Le monde est petit
Il est à noter qu’en 1976 Atari recrutera un jeune programmeur du nom de Steeve Jobs. Ce nom vous dit peut-être quelque chose...